Comment traduire un contrat ?
Les échanges internationaux sont toujours plus nombreux à l’ère de la mondialisation et les besoins des entreprises de communiquer avec leurs clients, avocats, prospects ou prestataires partout dans le monde sont croissants. La traduction de contrats, qu’ils soient commerciaux, financiers, juridiques, RH…est une étape importante pour la crédibilité et l’image de l’entreprise qui se doit de faire appel à des traducteurs professionnels. Voici quelques points clés à prendre en compte pour obtenir des traductions de qualité.
La moindre erreur de traduction dans un contrat peut avoir des conséquences juridiques catastrophiques : litiges, annulation du contrat lui‑même, demandes de versements d’indemnités…Comme pour toute traduction d’ordre légal, elle nécessite des compétences particulières et le respect de plusieurs règles.
Quelles sont les particularités de la traduction de contrats ?
La traduction de contrat entre dans le champ de la traduction juridique puisque quel qu’il soit, le contrat fait référence à une règlementation et cette traduction peut être « simple » ou assermentée, selon vos besoins. Elle engage une adaptation du texte à la terminologie particulière et aux spécificités culturelles propres au pays ciblé. Le traducteur devra donc avoir une double expertise, en traduction et en droit et plus particulièrement une formation dans le domaine concerné par le contrat : contrat de travail, contrat commercial, contrat de confidentialité, contrat de vente, d’achat…La traduction devra être la plus fidèle au texte source, tout en prenant en compte la localisation, le contexte, les éventuelles équivalences et en respectant bien sûr la terminologie et la syntaxe juridique de la langue ciblée. Un respect de la mise en page originale est un plus, qui permettra de faciliter les recherches entre le contrat source et sa traduction.
Le traducteur juridique professionnel sera à même d’éviter les erreurs les plus courantes dans la traduction de contrats. A savoir, le contresens, l’utilisation de termes ou notions juridiques non fondés dans la langue de destination, l’emploi abusif d’anglicismes et de termes génériques, la traduction mot à mot ou encore les faux amis et les solécismes.
Pour en savoir plus sur la traduction juridique, consultez notre Blog.
Quel est le profil du traducteur juridique ?
Le traducteur juridique est d’abord un traducteur professionnel, qui ne traduit que vers sa langue maternelle. Qu’il soit assermenté, c’est‑à‑dire traducteur expert auprès d’une Cour d’Appel, ou non, le traducteur juridique dispose d’une solide formation universitaire en droit. C’est également un professionnel avec plusieurs années d’expérience à son actif. Les traducteurs juridiques sont bien souvent spécialisés dans un ou plusieurs domaines précis du droit (droit des affaires, droit du travail, droit européen…) et leur formation professionnelle est permanente, tant le domaine juridique est en perpétuelle évolution. En plus de leurs recherches juridiques, ils peuvent s’appuyer sur des outils en ligne de terminologie, des mémoires de traduction, des dictionnaires juridiques multilingues régulièrement mis à jour comme Eurotermbank , le Dictionnaire du droit privé, ou encore Termium. Toute cette documentation fournit une masse importante d’informations et de terminologie propres à la langue, la législation et la culture du pays destinataire. La recherche par le traducteur juridique des documents ainsi que le choix des sources terminologiques propres à son domaine d’intervention présentent une étape fondamentale qui précède la réalisation avec succès de tout projet de traduction.
Vous hésitez entre une traduction simple ou une traduction assermentée de votre contrat ? Consultez notre article ou contactez nos équipes !